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Le gouvernement inflige une autre gifle aux personnes âgées du Nouveau-Brunswick

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Comme l’a rapporté le «Times & Transcript» du samedi 25 mars 2023, la province augmente les frais quotidiens facturés aux patients en attente à l’hôpital pour un placement approprié en soins de longue durée.

Dans ce cas, un placement « approprié » est défini comme celui choisi par le patient ou un membre de sa famille ou, à défaut de disponibilité, celui qui répond aux besoins des soins et aux exigences linguistiques du patient et qui se trouve dans un rayon de 100 km du domicile du patient.

Actuellement, deux tarifs s’appliquent aux patients qui ont été libérés pour des raisons médicales par un médecin et qui ne nécessitent pas de soins hospitaliers supplémentaires, mais qui continuent d’occuper un lit d’hôpital. Le premier, un taux de sortie pour raisons médicales complètes de 141,25$ par jour, s’applique aux patients qui n’acceptent pas de participer au processus de placement en soins de longue durée lorsqu’un lit de soins de longue durée approprié a été identifié ou qui refusent plus d’un placement proposé. Ce taux n’a pas changé.

Les deuxièmes frais, appelés frais journaliers réduits de 46,90$, sont facturés à ceux qui acceptent de participer au processus de placement mais pour lesquels un placement approprié n’est peut-être pas immédiatement disponible. Ces frais augmentent à compter du 1er mai pour atteindre 53,95$ par jour, et commenceront à être appliqués 30 jours après la sortie médicale du patient.

Les patients qui ne nécessitent pas d’hospitalisation et qui occupent des lits d’hôpitaux ne sont pas nouveaux ou de courte durée; pendant une grande partie des dix dernières années, il s’est situé entre 18% et 26%.

Depuis de nombreuses années maintenant, les patients qui sont coincés dans cet horrible vide d’attente, comptent environ en moyenne plus de 400 personnes à un moment donné dans toute la province. N’ayant plus besoin de soins hospitaliers mais incapables de rentrer chez eux, ils n’ont nulle part où aller, incapables d’entamer le prochain chapitre de leur vie. Les hôpitaux ne peuvent pas fournir le niveau de soins et d’attention, de stimulation physique ou mentale, de compagnie et d’activités qu’ils retrouveraient dans un environnement de placement approprié.

Pour ajouter l’insulte et l’injure, le gouvernement augmente le prix à payer pour survivre dans ce vide indéfini.

La responsabilité du gouvernement est de gérer les intérêts publics en assurant la fourniture, le maintien et l’expansion adéquats des services publics. C’est pour cela que nous élisons notre gouvernement.  Il est possible d’être financièrement responsable tout en ayant du cœur, et nous demandons à ce gouvernement de commencer à le faire.

Cette initiative ne fait qu’ajouter à une liste toujours croissante d’échecs en matière de prise en charge de nos aînés.