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L’Alliance des Gens est déçue du traitement offert à nos travailleurs les plus précieux

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Au début de la crise du Covid-19, nous avons rapidement compris qui étaient nos travailleurs «essentiels». Il s’agissait d’hommes et de femmes travaillant dans les épiceries, les pharmacies, les quincailleries et les entrepôts. Ils étaient les chauffeurs de camion, sacrifiant énormément, y compris du temps passé avec leur famille en raison des règles d’isolement, pour garantir le passage de vos marchandises. Il s’agissait de médecins, d’infirmières, de travailleurs de soutien aux soins de santé et de Préposé aux Services de Soutien à la Personne qui se mettaient au premier plan alors que beaucoup d’entre nous travaillaient à domicile et restaient à l’écart du risque. Il s’agissait d’employés de garderie et d’enseignants qui se sont adaptés rapidement à une nouvelle réalité, procédant à des ajustements rapides et faisant moins avec plus.

Bref, il s’agissait principalement du personnel de vos services de soins et des intervenants de première ligne, souvent parmi les moins bien payés de la province, gagnant entre 13,00$ et 20,00$. Et ils étaient, pour la plupart, ceux qui sont exclus du budget d’aujourd’hui – encore une fois.

En omettant d’offrir des allégements fiscaux pour faire face à l’augmentation drastique du coût de la vie et en omettant de fournir un plan pour des logements abordables et sûrs, le gouvernement a encore une fois montré le peu de valeur mis sur tout ce que ces gens font pour maintenir notre économie en marche et répondre à nos besoins.

Il n’existe pas de programmes de logement à but non lucratif ni de subventions gouvernementales pour nos travailleurs essentiels surmenés qui ne peuvent pas accéder à un logement sûr. Il ne s’agit pas seulement de personnes qui ne pourront peut-être plus jamais devenir propriétaires, mais qui vivent dans le stress quotidien constant d’être confrontées à des augmentations de loyer soudaines et inabordables, à des rénovations et au manque de logements adéquats pour répondre aux besoins de leur famille.

Il n’existe qu’un nombre limité d’options, en dehors des banques alimentaires, pour conserver de la nourriture sur la table.

Le chauffage et l’éclairage deviennent des luxes à sacrifier pour se nourrir.

De plus, l’impact sur l’estime de soi et sur la santé physique et mentale est visible. Quand la vie devient rien d’autre que la survie, alors qu’il ne reste plus rien à offrir de la qualité ou un sentiment de valeur à la vie, alors nous assistons à la crise croissante des drogues, de la santé mentale et de l’itinérance au Nouveau-Brunswick.

Ces travailleurs à faible revenu mais essentiels sont toujours ceux qui souffrent le plus. Ils ne bénéficient pas des allégements fiscaux liés à la pauvreté ou à la richesse – en fait, c’est l’argent de leurs impôts qui sert le plus à financer les dépenses publiques – n’est-il pas temps qu’ils en retirent quelque chose?

Nous nous attendions à mieux de ce budget et de ce gouvernement.