L’Alliance des Gens appelle à interdire l’utilisation de la notation de crédit dans les tarifs d’assurance automobile
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L’Alliance des Gens appelle le gouvernement à utiliser la législation 2010 lui accordant le pouvoir d’interdire l’utilisation de la notation de crédit dans la fixation des tarifs d’assurance automobile.
Il est de plus en plus courant que la Commission des assurances du Nouveau-Brunswick accède aux demandes des compagnies d’assurance automobile d’utiliser les cotes de crédit pour fixer les tarifs dans la province; ceci malgré les préoccupations soulevées par le défenseur des consommateurs en matière d’assurance du Nouveau-Brunswick, et malgré les questions ouvertes sur l’équité de la pratique par le Bureau indépendant du procureur général du Nouveau-Brunswick.
L’Alliance des Gens s’oppose fermement à cette pratique et appelle le gouvernement à recourir à la législation 2010 accordant le pouvoir d’interdire cette pratique.
Bien que le Bureau du Procureur général ait déjà exprimé ses inquiétudes quant au fait que l’utilisation des cotes de crédit dans la notation pourrait avoir un impact négatif sur les groupes socio-économiques vulnérables, rien n’a été fait pour l’empêcher ou y mettre un terme.
Cette pratique permet aux conducteurs ayant des véhicules et des profils de conduite identiques, mais des antécédents de crédit différents, de se voir facturer des montants différents. En 2010, les députés libéraux et conservateurs du Nouveau-Brunswick ont adopté conjointement une loi accordant au gouvernement le pouvoir d’interdire ce genre de chose.
Les gens ont déjà du mal à entretenir ou même conserver un logement adéquat, à nourrir leur famille et à répondre aux besoins essentiels les plus élémentaires de leur famille. Alors que le coût des biens et des services atteint un niveau quasi historique et qu’il est entraîné par une inflation incontrôlable, il ne s’agit là que d’un obstacle supplémentaire pour les plus vulnérables.
Avoir des difficultés à maintenir le chauffage et/ou l’électricité avec un revenu insuffisant n’a rien à voir avec la capacité d’une personne à conduire un véhicule automobile en toute sécurité. Cela ne devrait pas les amener à payer un tarif plus élevé qu’un autre conducteur, toutes choses étant égales par ailleurs.
Nous appelons à l’interdiction immédiate de cette pratique injuste et économiquement discriminatoire.