Les locataires du Nouveau-Brunswick ont besoin d’une action décisive. Nous les fournirons
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Depuis plus d’un an, les augmentations de loyer et les situations dans laquelle un propriétaire expulse un locataire parce qu’il a l’intention d’effectuer des rénovations sur le bien locatif ou l’appartement sont des sujets brûlants, souvent dans l’actualité ainsi retrouvées dans de nombreuses discussions chez Tim Hortons. Tout le monde connaît le chaos créé par l’augmentation des ventes de propriétés et l’afflux d’acheteurs et d’investisseurs de l’extérieur de la province. Nous savons également que le gouvernement a été lent et inefficace à agir.
Cependant, on parle moins de l’échec global de notre Loi sur la location à usage d’habitation et du Bureau du médiateur des loyers à protéger les locataires au Nouveau-Brunswick.
Plusieurs provinces du Canada ont des contrôles des loyers déterminant l’augmentation maximale du loyer qui peut être imposée par période de 12 mois; cependant, le Nouveau-Brunswick croit que c’est le seul endroit au Canada où le contrôle des loyers mettrait fin au développement. La Colombie-Britannique, l’Alberta, la Saskatchewan, l’Ontario, le Québec, la Nouvelle-Écosse et le Yukon ont tous prouvé que ce n’était pas le cas, mais bon, que savent-ils?
Notre Bureau du médiateur des loyers s’est depuis longtemps révélé lent et inefficace et pesait lourdement en faveur des propriétaires, avec peu de recours pour les locataires qui sont soumis à un traitement injuste et à des environnements dangereux.
L’Alliance des Gens estime que nous devons faire mieux et nous:
- Mettrons en œuvre un contrôle des loyers pour interdire les augmentations pendant une location au-delà d’un montant raisonnable et prédéterminé sans demande d’exception motivée. Ce montant devrait être lié à l’inflation pour protéger les locataires des augmentations excessives tout en étant équitable pour les propriétaires.
- Réorganiserons le Bureau du médiateur des loyers avec de nouveaux mandats, des processus plus accueillants et des résolutions plus rapides.
- Assurerons la sécurité et le bien-être des locataires en réglementant la capacité du médiateur des loyers à intervenir et à percevoir le loyer pour réparer les installations ou les services lorsque les tentatives de règlement avec le propriétaire ont échoué.
- Assurerons l’inspection dans les meilleurs délais des locaux où il y a un différend entre un propriétaire et un locataire concernant la sécurité/l’état.
- Créerons et habiliterons un tribunal pour entendre les litiges, faire appel des avis d’expulsion et ordonner une résolution équitable.
- Bien qu’il soit illégal de discriminer tout statut protégé, les propriétaires continuent d’interdire aux enfants l’accès à de nombreux logements locatifs. La situation familiale doit être l’une des nombreuses questions interdites que les propriétaires ne peuvent pas poser aux locataires potentiels, sauf dans un immeuble de plus de 55 ans ou dans une résidence partagée.
- Nous vous assurons que les attentes en matière d’entretien général incluent un rafraîchissement raisonnable, comme repeindre pendant une location à long terme.
- Mettrons en œuvre une procédure d’appel pour les expulsions en dehors du non-paiement, de la destruction de biens ou d’une activité illégale.
- Veillerons à ce que les locataires soient protégés et que le logement soit sécurisé pendant les appels jusqu’à ce qu’une décision soit prise.
Bien que certaines de ces réglementations soient techniquement en place, la surveillance et l’application doivent être plus cohérentes et plus fiables.
Les citoyens du Nouveau-Brunswick méritent d’avoir un logement sûr. Nous veillerons à ce qu’ils l’aient.