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Les rapports faisant état de niveaux élevés de glyphosate, dans des tests de laboratoire sur des patients malades, sont «préoccupants»

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Le chef du parti de l’Alliance des Gens, Rick DeSaulniers, mentionne que lui et son parti sont préoccupés par les récents rapports selon lesquels des niveaux élevés d’herbicides et d’autres toxines, dont le glyphosate, ont été trouvés dans les résultats de laboratoire de patients du Nouveau-Brunswick souffrant de maladies graves et parfois inexpliquées.

Santé Canada a déclaré le glyphosate sans danger pour les humains en très petites quantités. Il s’agit de l’herbicide le plus largement utilisé au Canada dans la gestion des terres agricoles et non agricoles, selon Canada.ca.

Malgré la déclaration de Santé Canada, le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) de l’Organisation mondiale de la santé a déclaré le glyphosate «probablement cancérogène pour l’homme», et il est actuellement interdit dans plusieurs pays, dont le Mexique, le Danemark, la France, l’Italie, l’Autriche, La Belgique et le Vietnam, pour n’en citer que quelques-uns. De nombreux États américains ont également interdit totalement ou partiellement son utilisation.

L’Alliance des Gens a réclamé une interdiction complète de l’épandage de glyphosate sur les terres de la Couronne au Nouveau-Brunswick dès 2015, et en 2018, elle était le seul parti de la province à avoir cette promesse dans le cadre de sa plateforme électorale.

Avant les élections de 2020, la pression exercée par le public et par le groupe de défense «Arrêtez de pulvériser au Nouveau-Brunswick» a amené le Parti vert et le Parti libéral à adopter des positions similaires, certains candidats allant même jusqu’à signer des engagements pour lutter contre son utilisation si élu. Le parti PC n’a pas accepté une interdiction pure et simple, mais a accepté de « réexaminer » l’utilisation du glyphosate. Le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles a ensuite accepté de « réduire » son utilisation, mais pas de l’arrêter, citant pour justifier son raisonnement l’impact financier sur ceux qui l’utilisent.

Même si nous soulignons qu’aucune conclusion n’a été tirée quant au rôle que le glyphosate joue ou non sur la santé de quiconque au Nouveau-Brunswick, nous croyons depuis longtemps que le risque est tout simplement trop important pour être pris, dit DeSaulniers.

« Rien ne garantit que de manger un « Tide Pod » vous tuera, mais nous savons que c’est risqué. Je ne suis pas prêt à en donner un à mes enfants, n’est-ce pas?”