Division par manipulation
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Les gouvernements et les idéologies modernes reposent sur la conscience que le pouvoir politique n’est plus déterminé inconditionnellement par un système unique de croyances, de valeurs, de comportements ou de cultures.
Au lieu de cela, les opposants politiques cherchent à obtenir un monopole fondé sur des idéologies politiques unificatrices, que partagent tous ses membres, qui deviennent la «base» dont ils ne s’éloignent que rarement, et toutes les autres opinions deviennent «fausses». Alors, la clé s’étend à devenir fidèle à son soutien de base, puis en «vendant» cette idéologie aux autres. De cette manière, le discours devient central et la capacité à dominer le discours détermine qui occupe le poste gouvernemental.
En conséquence, au cours des XIXe et XXe siècles, le succès d’un parti politique est devenu de plus en plus lié à sa capacité à manipuler et à contrôler le débat plutôt qu’à sa capacité à affronter des problèmes politiques concrets. Bien qu’efficace pour créer une base presque obsessionnellement loyale, l’inconvénient a été une société beaucoup plus polarisée et divisée.
Aujourd’hui, dans notre culture politique, il existe une mentalité presque quasi semblable à «si vous n’êtes pas avec nous, vous êtes contre nous». Vous êtes soit d’extrême droite, soit de gauche éveillée, et les dirigeants politiques jouent avec cette mentalité, mettant de l’huile sur le feu. Il semble y avoir un vase beaucoup plus petit de vues centrales, qui se déverse soit légèrement à gauche ou soit légèrement à droite, et c’est vraiment dommage.
Un tel environnement donne lieu à un leadership qui utilise l’identité, la race, la culture, les émotions et la peur comme armes pour maintenir la loyauté de ses bases et la division du peuple. Cette division est dans le meilleur intérêt des opposants politiques car elle nous empêche de nous unir, de trouver un terrain d’entente et d’éliminer les agendas idéologiques.
Au Nouveau-Brunswick, un exemple frappant est la division entre le nord et le sud du Nouveau-Brunswick ou les idéologies anglophones et francophones perçues. Même si les avancées les plus significatives pour les francophones dans notre Loi sur les langues officielles sont le fait des progressistes-conservateurs, le récit est que, d’une manière ou d’une autre, c’est le Parti libéral qui est le véritable ami des francophones. Les libéraux ont appris à contrôler ce discours particulier, malgré les preuves. En outre, il existe souvent plus de similitudes ou de différences entre les partis politiques qu’on ne le pense, car l’accent est soigneusement mis sur des sujets «émotionnels».
Historiquement, les perceptions au Nouveau-Brunswick sont que les libéraux sont favorables aux francophones, qu’ils dépensent beaucoup et qu’ils s’intéressent beaucoup à la politique sociale; le Parti Conservateur est frugaux au point d’être austères et très socialement conservateurs ou régressifs, tandis que le Parti Vert est écologistes, le NPD est favorable aux syndicats et nous, l’Alliance des Gens, avons bâti notre réputation sur deux positions uniques sur la mise en œuvre des droits linguistiques. La vérité est bien différente, à tous égards.
Ici, à l’Alliance des Gens, nous en avons assez de voir un fossé se creuser entre nous sur la base de valeurs et de peurs différentes. Nous sommes un seul peuple, une seule société, avec des besoins fondamentaux similaires. Même si des différences idéologiques mineures peuvent exister, elles peuvent souvent être résolues grâce à la coopération et au respect.
Notre objectif est d’être ce que notre nom l’indique, une alliance – une unification des meilleures politiques et objectifs, une coopération basée sur le respect mutuel et pour le meilleur intérêt de tous les citoyens, que vous soyez un libéral désillusionné, un vert, un néo-démocrate ou un Conservateur progressiste, que vous soyez anglophone, francophone, résident de longue date ou nouvel arrivant au Nouveau-Brunswick – nous voulons que vous trouviez une place ici dans les visions de l’Alliance des Gens. En fait, nous voulons que vous participiez à leur création.
Si vous avez des questions sur nos politiques, nous vous invitons à nous contacter et à les poser. Si vous avez des inquiétudes concernant nos positions, nous vous invitons à nous contacter et à nous parler. Et si vous souhaitez avoir votre mot à dire dans l’élaboration des politiques, nous vous invitons à nous contacter et à vous impliquer. Ce n’est qu’en nous écoutant, en nous respectant et en travaillant ensemble que nous trouverons la paix et l’égalité en tant que Nouveau-Brunswick uni.
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